Quelques informations complémentaires pour tordre le cou aux idées reçues !
Commencer le karate demande un investissement raisonnable :
- un keikogi, une ceinture blanche (pour commencer...)
- la volonté de venir s’entraîner régulièrement (au moins deux fois par semaine si on veut progresser).
Quelles sont les limites d’âge pour commencer le karaté?
Il n’existe pas réellement de limite d’ âge pour débuter le karaté. Officiellement, les enfants peuvent débuter le karaté dès l’âge de 6 ans.
Pour les adultes, une idée fondamentale de l’art martial est de pratiquer un karaté réaliste en fonction de son âge, de sa propre morphologie et de ses propres capacités physiques. Les hommes pratiquent avec les femmes, les petits avec les grands, les jeunes avec les moins jeunes. Chacun doit trouver son moyen d’exprimer au mieux ses capacités intrinsèques dans son karaté.
Un démarrage précoce (15 – 30 ans) a bien sûr des avantages, mais il est tout à fait possible d’atteindre un bon niveau de pratique et des sensations réalistes avec un démarrage plus tardif.
Pour les kihon et les kata, il n’y a aucune limite d’âge. Pour la compétition, il est rare de pratiquer à un haut niveau au-delà de 30 ans. Ensuite, on peut cependant continuer les combats traditionnels ou libres, lors d’assauts souples.
Quels sont les bénéfices pour la santé liés à la pratique du karaté ? Chez l’enfant, il permet un travail de latéralisation et de précision des gestes. Le travail à deux ou en groupe lors des entraînements permet de développer les interactions sociales. Chez l’adolescent et le jeune adulte, le karaté est une activité physique idéale qui développe souplesse, réflexes et tonicité ; il peut avoir des vertus éducatives en permettant de canaliser la volonté et l’énergie, tout en apprenant à perdre, à gagner, et surtout à respecter les règles du jeu. Après 40 ans, il permet un entretien physique. Puis, lorsque l’on avance en âge, la pratique des kata (forme martiale du karaté) est quasiment un traitement du vieillissement neurologique et musculaire. Chez les personnes âgées, la pratique du karaté entretient l’équilibre et la masse musculaire : c’est un moyen de prévention des chutes et, par là même, des fractures, notamment celle du col du fémur. |
Le karaté au Feminin? |
Quelles sont les contre-indications à la pratique du karaté ?
Il existe deux pratiques différentes du karaté : en salle et en compétition. Pour la pratique en salle, les contre-indications sont celles de tout sport. Pour assurer une pratique sereine, un certificat médical est demandé en début de saison à chaque pratiquant. En ce qui concerne la pratique du karaté en compétition, les contre-indications sont plus strictes, les athlètes de haut niveau par exemple suivent des examens plus poussés, afin de déceler notamment les troubles du rythme cardiaque.
Quels sont les traumatismes les plus fréquents ?
Pour la pratique des katas, il n’existe quasiment pas de risques de traumatisme, notamment musculaire, à partir du moment où les surfaces utilisées sont stables et de bonne qualité.
Lors de combats, 80% des traumatismes concernent la face : lésions au niveau des lèvres, du nez, plus rarement l’œil ou l’oreille. Ils sont dus à des coups accidentels et sont rares.
Les traumatismes musculaires ne sont pas rares, mais se limitent souvent à des hématomes. Au karaté, il y a très peu d’entorses ou de lésions articulaires au niveau des chevilles, des genoux, des épaules ou du cou. Parfois, il peut se produire des lésions au niveau de la main : entorses ou fractures des doigts..